
Partie 1 semaine sur un quasi coup de tête.
Ma cousine du sud, du côté de mon père, à reprit contact avec moi il y a un peu plus d'un an et elle m'avait proposé de descendre chez elle pour autant de temps que je le désirerait.
Je n'avais pas les moyens de financer mon trajet, Je n'étais vraiment pas sur de pouvoir accepter.
Sa mère, ma tante donc, que je n'ai pas vue depuis plus de 20 ans et avec qui j'avais perdu contact également, s'est proposée de me financer le trajet. J'ai eu beaucoup de mal à accepter et puis au bout de quelques jours de réflexion, j'ai fini par dire oui.
Le plus dur restait à faire. Passer la barrière de mes peurs et de mes angoisses.
Ma voiture va tenir ? Et si j'ai un accident ? Qui va pouvoir m'aider ?
Ok... J'ai respirer et j'ai acté dans ma tête, la veille au soir, que j'y allait.
Avant ça, je suis allé à ma dernière semaine de cours sur ma formation de base.
Semaine lourde en émotions et en remontée de blessures.
Je suis rentrée le dimanche soir. Accueil quasi nul de la part de ma famille.
Je ne sais pas ce que j'attends encore de leur part.
Je me suis débrouillée pour déballer mes affaires, les ranger. A peine un mot de chacun d'entre eux.
Passe encore.
Je me dirige vers ma mère, qui se trouve dans la cuisine, pour lui dire bonjour.
Pas un regard, pas une attention. Un bonjour mécanique et plus rien.
Je lâche et monte dans ma chambre.
Lundi. Mardi. Mercredi.
Croisée ma mère deux fois, deux fois sans réel bonjour et en me demandant des services. Bref, ma mère.
Je ne sais si elle est dans son monde ou si elle me faisait la tête pour encore quelque chose.
Mercredi je passe la journée chez mes cousins pour rencontrer le petit nouveau de la famille ♥
Et le soir je fais ma valise pour mon départ le lendemain.
Je ne supporte plus être dans cette maison, je m'y sens trop oppressée, on m'y voit comme une personne horrible. Quand je dis "on" je parle bien évidemment de ma mère et de ma grand-mère, principalement.
Mais restez avec des personnes négatives qui bavent constamment sur vous en pensées et entre-elles. Vous avez déjà vu l'expérience du riz ? Je suis le riz.
Je fais de mon mieux pour couper ces pensées, pour me concentrer sur mon avancée mais c'est lourd.
Le lendemain matin je décolle à 8h30
Mon père et mon frère sont prévenus, puisqu'eux me parlent c'était plus simple.
11h30 de route plus tard me voilà chez ma cousine.
Une semaine au top, où j'ai pu respirer et vivre sans pression.
Des retrouvailles avec de la famille qui m'ont fait chaud au c½ur...
Un accueil plein d'amour et d'attentions...
Je ne pensais pas que ce serait aussi bon...
J'aurais pu rester autant de temps que je le voulais mais j'ai du reprendre la route une semaine pile ensuite...
Une de mes meilleure amie se mariait et faisait le baptême de son petit le même jour. J'étais témoin et marraine.
Pas le choix, on reprend la route.
J'ai bien pleuré un tiers du chemin... L'idée de rentrer m'a fait mal, très mal.
11h30 plus tard me voilà à la maison, mon frère et mon père heureux de me retrouver. ça m'a fait du bien de voir mon frère sourire et m'embêter.
Puis me voilà à aller dire bonjour à ma mère, déjà dans sa chambre.
"Bonjour maman, je suis rentrée"
"Bonjour. Oui. J'ai entendu. Ferme la porte et remet la cale"
Elle ne me regarde plus ni ne m'adresse la parole, parce que je ne l'ai pas prévenue que je partais dans le sud.
heureusement le lendemain je partais pour trois jours chez ma meilleure amie, pour passer ce beau moment avec elle et sa famille.
Sa simplicité m'illumine toujours le c½ur. J'ai une chance incroyable de l'avoir dans ma vie depuis le lycée. Je me demande encore comment elle tien avec moi, souvent je n'ai pas l'impression de mériter son amour. Bref.
Ma mère était invité aussi à ce mariage, mon père et ma tante également.
Ma tante et mon père sont venus.
Il faut savoir que ma meilleure amie est comme un quatrième enfant pour mes parents.
Ma mère n'est pas venue. Apparemment elle se serait fait mal la veille. Elle va très bien aujourd'hui.
Je suis triste de voir qu'elle punit les autres parce qu'elle m'en veut à moi.
D'où vient ma culpabilité perpétuelle ?
Ma mère a toujours eu ce comportement toxique. Imaginez vivre ça enfant. Aucune attention. jusqu'à ce que ça lui passe ou que l'on se plie à ce qu'elle souhaite.
Grandir en ayant la sensation d'être une horrible personne constamment.
S'en défaire ensuite c'est un grand travail.
J'avance, doucement. J'avancerai plus vite loin d'elle.
C'est triste n'est-ce pas ? ça me fait mal de le dire, parce que le jour où elle ne sera plus là aucun de ces instant ne sera rattrapable.
Mais aujourd'hui je n'en peux vraiment plus. Je suis partagée entre mon extrême empathie et comprend qu'elle a du développer ces schémas de défenses étant enfant pour se protéger. Et entre mon envie de lui hurler ma colère à la figure.
Je pense que je vais appliquer mon outil de lettre émotionnelle encore une fois, juste sur ma mère. Histoire de drainer le plus de ressentiment possible.
J'ai très envie de partir, me manque un emploi stable et qui ne me rende pas dingue.
Je respire, je fais de mon mieux, je sais que je vais y arriver